L’intelligence émotionnelle (IE) est une donnée qui prend chaque jour un peu plus d’épaisseur dans la tête des dirigeants d’entreprise, et pour cause : auparavant délaissée, la question de la gestion des émotions est devenue de plus en plus prégnante au fil du temps, à tel point qu’il semble aujourd’hui difficile d’être un bon manager sans prendre en compte la question de l’intelligence émotionnelle en entreprise. Un responsable d’équipe peut avoir le diplôme le plus prestigieux qui soit, une expérience riche et étoffée, et des compétences avérées, il lui manquera toujours quelque chose si les soft skills lui font défaut, particulièrement la gestion émotionnelle qu’il pourra avoir vis-à-vis de ses collaborateurs. En revanche, la combinaison leadership/intelligence émotionnelle peut permettre à ce même manager d’exceller dans ses missions et d’être respecté et validé par l’ensemble de ses équipes.
Parce qu’il est préférable d’être bien formé pour assumer ses fonctions managériales en toute sérénité, Evaneo, votre partenaire de proximité RH, vous propose des formations pour vous transmettre les codes du management, mais aussi les fondamentaux du leadership et de l’intelligence émotionnelle en entreprise. Notre expertise s’étend également à l’externalisation de la formation, au coaching pour les managers et à l’accompagnement à la reconversion professionnelle.
L’intelligence émotionnelle en entreprise, ou comment réguler nos émotions dans un contexte professionnel
La définition de l’intelligence émotionnelle en entreprise est plurielle dans la mesure où de nombreux spécialistes et psychologues se sont penchés sur le sujet, l’enrichissant et l’agrémentant au fil des années pour bâtir un concept toujours plus précis et novateur que nous résumerons ici. La notion a vu le jour aux Etats-Unis avec des auteurs tels qu’Edward Thorndike au début du vingtième siècle : en 1920, le professeur d’université américain parle de « l’habileté à identifier ses propres états internes, motivations et comportements, ainsi que ceux des autres ».
Goleman, Salovey et Mayer : les pionniers de l’IE
Daniel Goleman, psychologue américain diplômé d’Harvard, publie son bestseller « Emotional Intelligence : Why it can matter more than IQ » en 1996, et ses confrères Peter Salovey et John D. Mayer affinent la définition de l’intelligence émotionnelle en 1990 : pour les deux chercheurs, l’IE correspond à notre aptitude à traiter nos propres émotions ainsi que celles des autres. Cette information récoltée doit ensuite nous permettre d’adapter notre comportement en conséquence, à l’instar d’un guide de réflexion ou d’une ligne de conduite à laquelle nous tenterions de nous astreindre.
Les 4 compétences fondamentales
Les personnes qui peuvent se targuer d’une intelligence émotionnelle élevée comprennent leurs propres émotions, mais peuvent aussi décoder et analyser celles de leur entourage en vue de définir leurs actions, leurs agissements et leurs façons de faire.
Selon Salovey et Mayer, il existe 4 compétences fondamentales qui régissent l’IE :
- Percevoir et exprimer correctement les émotions qui nous entourent : les nôtres et celles d’autrui ;
- Utiliser ces mêmes émotions ;
- Comprendre le langage émotionnel et à détecter les signes émotionnels ;
- Gérer toutes ces émotions pour remplir ses objectifs.
Le leadership, la posture nécessaire pour un management efficace
Au-delà de la gestion des émotions, il est vital, pour un manager qui encadre une équipe opérationnelle de suivre une formation en leadership. Si manager est un métier (qui s’apprend), le leadership est une posture…que tout responsable se doit d’avoir, et qui s’apprend aussi !
Savoir fédérer les équipes autour d’un objectif commun
Etre un dirigeant leader, c’est assumer la responsabilité des réussites et des échecs du groupe. Un dirigeant qui fait montre de leadership ne se contente pas de fédérer ses équipes et de s’assurer que ces dernières remplissent bien les objectifs définis en amont, c’est là le rôle de tout manager. En tant que leader, le responsable démontre un certain charisme, une autorité naturelle et une prestance qui contribuent à créer une cohésion de groupe et à développer un sentiment d’appartenance à une équipe, des prérequis pour mener à bien les objectifs individuels et collectifs de la société.
Devenir une figure d’autorité en montrant l’exemple
Le leader sait être légitime pour faire passer son message et ses convictions. Il a des valeurs et s’efforce de les respecter et de les faire respecter, et son management au quotidien le rend crédible auprès de ses équipes, qui sont forcément plus tentées de le suivre s’il donne l’exemple.
Intelligence émotionnelle en entreprise et leadership, ça donne quoi ?
Ce n’est pas vraiment un secret, mais un management qui allie le leadership avec l’intelligence émotionnelle n’est pas loin de ce qui se fait de mieux ! Sans parler des compétences professionnelles et autres aptitudes nécessaires pour le poste, ces deux qualités rendent logiquement le manager maître de son sujet, respecté de ses équipes et à l’aise dans ses tâches quotidiennes.
Comprendre les besoins de chaque collaborateur
Une gestion des émotions optimale combinée à une posture de leader permet au manager de comprendre les signaux émotionnels émis par ses salariés : il est plus à même de les comprendre et de répondre à leurs besoins, et il peut surtout faire cohabiter l’ensemble du groupe, où chaque individu est différent, avec ses propres modes d’expression et ses propres comportements (la méthode 4Colors peut d’ailleurs vous permettre de savoir comment vous fonctionnez au travail et comment vous interagissez avec vos collègues). Les émotions sont bien perçues, régulées et décodées non pas pour juger qui que ce soit mais dans l’intérêt collectif : les actions qui découlent de la gestion de ces émotions sont adaptées et pensées pour servir les intérêts (et les sensibilités) de tout le monde.
Augmenter l’implication de l’équipe
Le leadership allié à l’IE apporte certitude, assurance et confiance : les employés se sentent compris et sont donc plus à même de s’investir et de s’impliquer pour l’entreprise, non pas parce qu’ils auraient été caressés dans le sens du poil mais plutôt parce que le manager tient compte de leur singularité et se montre à l’écoute (tout en s’assurant que le travail soit accompli dans les règles). De telles qualités ne s’acquièrent pas du jour au lendemain, et il est nécessaire de prendre le temps d’être formé par des professionnels compétents pour développer son intelligence émotionnelle en entreprise, son leadership et tout ce qui fera de vous un manager que l’on remarque (dans le bon sens du terme).