Longtemps taboue, l’intelligence émotionnelle en entreprise est de plus en plus prise en compte

Prise en compte intelligence émotionnelle en entreprise

L’intelligence émotionnelle (IE) a récemment pris beaucoup d’importance dans le monde de l’entreprise, et les organisations sont de plus en plus conscientes de la nécessité de tenir compte des émotions des uns et des autres dans leur fonctionnement global. Effet de mode passager ou réelle prise de conscience collective ? L’intelligence émotionnelle en entreprise doit être considérée à sa juste valeur et les managers et collaborateurs d’une société doivent bien appréhender le concept (ce qui suppose de suivre des formations dédiées) afin d’en tirer des bénéfices intéressants pour les équipes et la structure dans sa globalité.

Une formation dédiée à l’intelligence émotionnelle en entreprise avec Evaneo

Vous avez bien saisi l’importance d’un concept comme l’intelligence émotionnelle, et vous êtes convaincu que vos nouveaux managers, mais aussi toutes vos équipes, gagneraient à être formés dans ce sens ? Chez Evaneo, nous travaillons avec des formateurs reconnus et compétents dans le domaine de la gestion des émotions, et nous pouvons vous organiser votre prochaine session de formation sur mesure. Notre catalogue de formation comporte un vaste choix : IE, leadership, management, c’est vous qui voyez en fonction de vos besoins du moment. Contactez-nous pour plus de précisions.

Une définition simple

Les premiers travaux sur l’intelligence émotionnelle remontent au début du vingtième siècle, où il était d’ailleurs question d’intelligence sociale. Le psychologue américain Edward Thorndike la définit comme « la capacité à comprendre et agir sagement avec les autres ». Dans les années 2000, le psychologue américain Daniel Goleman, qui avait publié l’ouvrage « Intelligence émotionnelle » quelques années plus tôt (1995), popularise le terme et vient étoffer les premières recherches de son confrère Thorndike en évoquant notamment la reconnaissance et la régulation de nos émotions et de celles d’autrui.

Si les définitions semblent varier en fonction des époques et des professionnels, il existe un consensus tacite autour de la définition du concept proposée par les psychologues américains Peter Salovey et Jack Mayer dans les années 1990 : ils définissent l’IE comme « la capacité à contrôler ses propres sentiments et émotions et ceux des autres, à les discriminer entre eux et à utiliser cette information pour guider sa pensée et ses actions ». Salovey et Mayer piochent alors dans la psychologie, la biologie et les sciences informatiques pour conceptualiser l’IE et en donner une définition plus pointue et précise que celle de leur prédécesseur Edward Thorndike.

Le savoir-faire émotionnel en entreprise peut donc se résumer (même s’il est difficile de résumer un tel concept) à la capacité à comprendre et gérer nos émotions et celles de nos collègues. Il s’agit d’une aptitude à percevoir et comprendre les émotions qui gravitent autour de nous, mais en dépassant le simple stade de l’observation : nous allons adapter nos actions en conséquence pour que chacun y trouve son compte. Si la prise en compte des émotions d’autrui peut nous sembler comme allant de soi aujourd’hui, ce n’était pas le cas il y a encore quelques années…

Un concept longtemps jeté aux oubliettes

Aujourd’hui, l’intelligence émotionnelle en entreprise, à l’instar d’autres problématiques comme la responsabilité sociale des entreprises (RSE), fait partie des sujets en vogue dans le milieu professionnel : attention à distinguer les sociétés qui prennent réellement le sujet à cœur et font le nécessaire pour faire bouger les choses, et celles qui surfent sur la vague pour en retirer des avantages sans agir en pratique. Il n’y a pas si longtemps que cela, parler de savoir-faire émotionnel au travail était tabou : ne nous a-t-on pas enseigné alors qu’il n’y avait pas de place pour les émotions, les sentiments et les humeurs au travail, et qu’il fallait opérer une distinction nette entre la sphère privée, où nous pouvions nous laisser aller à nos états d’âme, et la sphère professionnelle, où l’absence d’émotions et la neutralité étaient de mise ?

Fort heureusement, les travaux de Thorndike et ses confrères ont contribué à démontrer l’importance de la gestion des émotions dans la vie de tous les jours, mais aussi dans le monde des affaires. Là où seules les compétences techniques et managériales primaient dans un contexte professionnel, c’est désormais un ensemble de données qu’il faut prendre en compte au moment d’embaucher une nouvelle recrue ou d’optimiser le fonctionnement d’un service/département :

  • Les qualifications professionnelles ;
  • Les compétences ;
  • Les soft skills ;
  • L’intelligence émotionnelle, aujourd’hui primordial, mais qui aurait tout le temps dû l’être !

L’intelligence émotionnelle en entreprise dans les actes

De nos jours, beaucoup de sociétés ont bien compris l’importance d’intégrer la gestion des émotions de leurs salariés à leur fonctionnement global, non seulement pour favoriser l’intégration et le bien-être de ces derniers, mais aussi dans une optique de productivité accrue : un salarié qui a le sentiment d’être écouté, compris et traité différemment des autres, c’est un salarié épanoui qui a de grandes chances de rester fidèle à son entreprise ; c’est aussi un collaborateur à l’aise dans son environnement de travail et donc dans les meilleures dispositions pour travailler efficacement et qualitativement.

Intelligence émotionnelle en entreprise : formation et adaptation au management moderne

À cet effet, de plus en plus d’organisations intègrent cette thématique à leur parcours de formation : pour un nouvel embauché ou un collaborateur plus chevronné, il n’est pas inutile de prévoir un module de formation dédié au sujet. Un manager en poste doit, par exemple, faire preuve de réflexion émotionnelle au quotidien pour fédérer ses équipes et favoriser la cohésion de son groupe. En appliquant des méthodes de management trop rigides qui ne tiennent pas compte des singularités présentes dans le groupe, le manager risque d’éprouver des difficultés à tirer le meilleur de son équipe, qui plus est à une ère où la mondialisation tend à favoriser l’interculturalité et la diversité (et donc la pluralité des modes d’expression, des interactions et des émotions ressenties).

Enfin, certaines sociétés commencent à proposer des programmes de travail personnalisés ainsi que de nouveaux services tels que la prise en charge de la santé mentale par les plans d’assurance maladie. Les sociétés ont compris qu’elles devaient comprendre leurs collaborateurs pour mieux travailler ensemble, et ce de façon sérieuse et approfondie : l’intelligence émotionnelle, c’est l’affaire de tous, petites structures comme multinationales !

En résumé :

Cette notion est devenue cruciale dans le monde professionnel, où la gestion des émotions est de plus en plus reconnue comme essentielle. Les entreprises doivent intégrer pleinement l’IE pour bénéficier de ses avantages tant pour les équipes que pour la structure dans son ensemble. Les managers et collaborateurs doivent comprendre ce concept par des formations dédiées.

L’IE en entreprise se résume à la capacité de comprendre et gérer les émotions, non seulement les observer. Autrefois tabou, ce concept était relégué au second plan, mais il est désormais au cœur des préoccupations professionnelles, similaire à d’autres sujets tels que la responsabilité sociale des entreprises.

Aujourd’hui, la gestion des émotions est intégrée aux pratiques professionnelles pour favoriser :

  • L’intégration ;
  • Le bien-être des salariés ;
  • L’amélioration de la productivité.

Les entreprises intègrent l’IE dans leurs formations, reconnaissant son rôle crucial dans le recrutement et l’optimisation des services.

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