Dans le monde de l’entreprise, les nouvelles recrues sont généralement opérationnelles après une période plus ou moins longue de formation : après le parcours classique d’intégration et la présentation officielle à tous les collaborateurs du groupe s’ensuivent théoriquement plusieurs semaines studieuses au cours desquelles le nouvel entrant va assimiler les codes de son nouveau métier, la gamme de produits et services proposés par la société, etc. Vous pouvez avoir le CV le plus étoffé du monde, il sera difficile de ne pas passer par la case formation si vous venez à travailler dans une nouvelle structure, que celle-ci soit un petit établissement ou une multinationale ! Et pour cause : chaque entreprise a ses spécificités et sa singularité. Quid du métier en tant que tel ? Et pour les managers, est-il nécessaire de se former au préalable ou d’apprendre sur le tas ?
Evaneo, votre partenaire de proximité RH, vous accompagne pour toutes vos démarches en lien avec la montée en compétences de vos collaborateurs, mais pas seulement : de l’externalisation de la formation au bilan de compétences, notre offre de services est large et personnalisée, et nous faisons en sorte de nous adapter à vos problématiques opérationnelles. Contactez-nous tout de suite via le formulaire dédié !
Devenir manager, le cas de l’apprentissage terrain
Pour des raisons stratégiques ou budgétaires, il peut arriver qu’une société qui embauche un nouveau collaborateur appelé à occuper des fonctions managériales décide volontairement de faire l’impasse sur l’étape formation. Admettons-le, les cas de ce type sont relativement rares dans la mesure où un employeur qui recrute un manager attend généralement beaucoup de lui : c’est un investissement sur le long terme qui doit porter ses fruits dans un futur proche, et il est préférable de recruter la bonne personne et de la former correctement pour perdre le moins de temps possible dans le monde toujours plus concurrentiel des affaires.
Cela étant, si une personne se retrouve à occuper des fonctions d’encadrement d’équipe avec peu (ou pas) de formation préalable, ce sont d’autres facteurs qui vont entrer en ligne de compte pour rendre le nouvel arrivant opérationnel : l’apport et la contribution des collègues, mais aussi l’expérience terrain. Comme le dit l’adage, « c’est en forgeant qu’on devient forgeron », et c’est donc en accompagnant des équipes qu’un directeur commercial (ou un chef de groupe, ou toute autre fonction à vocation managériale) pourra parfaire ses méthodes de management. Avec une formation minimaliste, le risque d’erreur est forcément plus grand, et le temps nécessaire à la rectification est un temps qui aurait pu être passé à effectuer d’autres missions et d’autres tâches à plus forte valeur ajoutée.
Choix stratégique de la part de certaines entités de peu (ou pas) former leurs nouveaux managers en se disant qu’ils apprendront sur le tas, ou qu’ils seront naturellement doués pour le poste étant donné qu’ils excellaient dans leurs missions précédentes, le fait de laisser le manager « se débrouiller » n’est, vous l’aurez compris, pas la meilleure des solutions envisageables. Être un bon manager, ça s’apprend ! Comment ?
Devenir manager, c’est apprendre en utilisant certains outils
Devenir manager est une perspective beaucoup plus rassurante (et beaucoup moins anxiogène) si vous passez par l’étape nécessaire de la formation. Une formation en management qui combine théorie et pratique peut notamment vous permettre d’apprendre le métier et de vous l’approprier grâce à l’utilisation de certaines méthodes, de certains outils. Quels sont-ils ?
Apprendre à gérer un groupe
Au premier rang des leviers à actionner pour tout manager qui se respecte, comment ne pas citer la gestion d’une équipe ? Quintessence du métier, il est évident que la gestion et l’encadrement d’un groupe de collaborateurs est une donnée à prendre en compte au moment d’aborder la question des outils, méthodes et autres indispensables à acquérir pour accomplir proprement ses fonctions managériales. Gérer des effectifs ne se résume pas à tenir des réunions hebdomadaires pour faire le point sur les objectifs, ou encore garder un œil sur chaque salarié pour s’assurer que ce dernier ait terminé tout ce qu’il avait à faire avant de quitter son poste. La fonction est autrement plus responsabilisante et stimulante, à condition de bien en saisir les multiples enjeux.
Accompagner chaque collaborateur
La gestion d’un groupe passe par la bonne connaissance de celui-ci. Pour devenir manager, un de ceux qui sont bons et efficaces dans leur métier, il est préférable que vous connaissiez vos employés, et cela ne se résume pas à l’appréhension de leurs tâches journalières et de leur parcours professionnel : vous devez être en mesure de les accompagner et de les guider du mieux possible, ce qui présuppose de savoir leur dire les choses, celles qui leur feront du bien et flatteront leur ego, mais également celles qui fâchent et remettent en question.
Communiquer de manière optimale
Outre la gestion de votre équipe de collaborateurs dans une optique de cohésion collective, n’omettez pas un autre levier fondamental pour parfaire votre panoplie du parfait manager : la communication. Fédérer ses effectifs, certes, mais c’est encore mieux si vous savez bien communiquer avec vos salariés, c’est-à-dire faire passer les messages. L’un ne va pas sans l’autre !
La posture de leader, ou comment accroître sa légitimité
Devenir manager, c’est enfin faire montre de la posture adéquate pour le poste : celle du leader. Pour tous les managers qui ne sont pas naturellement leaders dans l’âme et qui ont besoin de travailler leur posture, une formation en leadership peut permettre de combler le retard. En effet, si certains dirigeants font naturellement la démonstration de leurs qualités relationnelles et de leadership, tout le monde ne peut pas en dire autant. La posture se travaille au même titre que les soft skills et les compétences professionnelles.
Avec un leadership affirmé, le manager met toutes les chances de son côté pour fédérer ses équipes et les mener vers la poursuite des objectifs définis par l’entreprise. S’il est en plus irréprochable sur ses missions et qu’il fait preuve d’intégrité vis-à-vis de tous les membres de son équipe, c’est d’autant plus avantageux : sa légitimité s’en trouve accrue, et il lui sera plus simple de convaincre ses salariés du bien-fondé des actions qui sont menées.