Une personne appelée à devenir manager et à encadrer des équipes est en droit de se demander si elle remplira son rôle avec succès : s’il est possible de détenir naturellement certaines aptitudes pour le poste, le métier de manager demeure une activité professionnelle à part entière qui s’apprend et à laquelle il convient d’être (bien) formé. On peut naître leader, mais on ne naît pas manager ! Les novices et les personnes plus expérimentées se posent les mêmes questions, car la réussite de leurs projets passe par leur capacité à accompagner efficacement les collaborateurs qui sont sous leur responsabilité. Comment être un bon responsable apprécié de ses effectifs ? Quelles sont les choses à ne pas faire ?
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Focus sur les écueils à éviter pour celles et ceux qui vont devenir manager
Avant de nous focaliser sur les qualités d’un bon manager, il n’est pas inutile d’aborder la problématique du responsable un peu moins bon que les autres, ceci afin de déceler les écueils à ne surtout pas commettre lors d’une prise de poste à vocation managériale.
Ne pas assumer ses responsabilités
Un responsable d’équipe peut être qualifié de mauvais manager s’il est peu charismatique et ne montre pas l’exemple, autrement dit s’il se défausse et n’assume pas les responsabilités qu’il est censé avoir. Il ne participe généralement pas au processus de recrutement, ce qui est somme toute paradoxal puisqu’il s’agit de son groupe de collaborateurs, qu’il doit connaître et accompagner du mieux possible.
Éprouver des problèmes pour communiquer
En outre, le piètre manager ne communique pas comme il le devrait : il ne partage pas sa vision avec ses employés et oublie de définir les rôles de chacun de façon précise. Ses demandes sont floues et confuses, et ne permettent pas à ses salariés de travailler dans des conditions optimales.
Une personne avec aussi peu de vertus managériales est en général autoritaire à l’extrême, elle est peu ouverte aux échanges ainsi qu’aux propositions qui émanent de l’extérieur. Elle admet difficilement la critique, et laisse relativement peu de latitude à ses salariés, qui perdent en autonomie et en liberté d’expression.
Hésiter à déléguer certaines tâches
Pour continuer sur les caractéristiques d’un chef de groupe fâché avec le management, on pourrait dire que ce dernier a également beaucoup de mal à déléguer : il préfère tout faire tout seul, ce qui est bien entendu aux antipodes de sa fonction, et veut garder le contrôle sur tout. Il fuit les conflits, ne voit pas la créativité d’un bon œil et décide seul. Son attitude peut être condescendante à tel point qu’il va imposer ses décisions sans consulter qui que ce soit.
Voici, en résumé, tout ce que vous ne devez PAS faire au moment de devenir manager ! Et les bonnes pratiques maintenant ?
Comment être un bon manager, voire le meilleur ?
A l’inverse de tout ce qui a été dit précédemment, le bon manager est celui qui sait prendre le recul nécessaire et mobiliser les bons outils pour accompagner ses employés. Il fait preuve de leadership, une posture qui, là encore, se travaille, et se montre inspirant et motivant. Il apporte du sens aux missions de ses salariés, définit leurs objectifs en amont et partage sa vision avec autrui.
Une communication fluide et une grande flexibilité
Sa communication est régulière et efficace : les échanges ne lui font pas peur, même si les points de vue de certaines personnes divergent du sien. Il fait preuve de flexibilité, et sait adapter son management en fonction de la personne qu’il a en face de lui, mais aussi du contexte et de la situation. Être un bon manager, c’est avoir plus d’une corde à son arc.
Une méthode qui favorise l’autonomie
Le bon manager participe également au processus de recrutement de ses collaborateurs. Il sait se remettre en question et demeure suffisamment mature et réfléchi pour gérer la critique. Avec lui, les équipes sont responsabilisées et autonomes, ce qui favorise leur prise d’initiative. Même si la confiance n’exclut pas le contrôle, ce n’est pas pour autant qu’il va surveiller ses effectifs à outrance : tout est question d’équilibre, et si les salariés jouent le jeu, le responsable n’a aucune raison de les brider !
Une délégation efficace des tâches
Un responsable avisé et de qualité sait faire confiance donc, mais il sait aussi déléguer, et n’a pas peur de le faire. Il a compris qu’il ne pouvait pas tout faire tout seul, et que ses employés sont compétents pour exercer leurs missions et remplir les objectifs de la société. Il sait gérer les situations de crise, et peut par exemple recadrer un collaborateur si besoin grâce à une formation en gestion des conflits adéquate.
Une implication de chaque membre du groupe
De même, il est favorable aux nouvelles idées, à la créativité et à l’innovation. Il permet à chaque élément de son équipe de donner le meilleur de lui-même et d’exprimer tout son potentiel. Le bon manager ne décide pas tout seul dans son coin, mais implique ses équipes dans le processus de décision.
Devenir manager et manier les bons outils
Devenir manager, c’est donc utiliser les bons outils propres au management : la communication, mais pas seulement !
Une posture empreinte de leadership est fondamentale au même titre que la capacité à gérer un groupe. Ajoutons à cela la capacité à incarner les valeurs de l’entreprise et à valoriser le travail de chaque membre de l’équipe, du simple stagiaire au collaborateur chevronné présent dans l’établissement depuis une décennie.
Enfin, l’intelligence émotionnelle ne doit pas être mise à la trappe : comprendre ses émotions mais aussi celles des autres, les gérer et les utiliser (parfois les canaliser et les réguler), tout ceci fait partie intégrante du travail du manager, et vous serez le meilleur aussi parce que vous saurez maîtriser vos émotions et ne pas les laisser vous submerger. Si vous avez en plus cette faculté à appréhender les émotions d’autrui et que cela rejaillit positivement sur le groupe (et sur l’entreprise), alors vous avez gagné !