Le management est un concept évolutif qui n’a de cesse de s’enrichir de nouvelles idées au gré des ans, et pour cause : confrontés à un monde en permanente évolution, nos habitudes et nos modes de pensée tendent eux aussi à évoluer au fil du temps. Les nouvelles générations n’ont plus les mêmes attentes, et les priorités ne sont plus les mêmes. En conséquence, l’entreprise se doit d’adapter ses principes managériaux pour attirer les talents, les garder et les fidéliser : le seul critère financier ne suffit plus, il faut savoir proposer autre chose aux personnes susceptibles de rejoindre une organisation. Qu’est-ce que le management positif, et comment se décline-t-il au quotidien dans une société ?
Le management positif, un concept du début des années 2000
Le management positif est une notion créée par Bruno Bortolotti en 2006. Il s’agit d’une forme de management qui vise à concilier les principes fondamentaux de l’entreprise (productivité, rentabilité, atteinte des objectifs…) avec une problématique davantage tournée vers l’humain.
En d’autres termes, il est question de remettre l’homme au centre de l’organisation, et d’intégrer des notions telles que :
- La bienveillance ;
- Le bien-être ;
- L’accomplissement au management quotidien d’un responsable d’équipe.
La performance est généralement la valeur phare recherchée par un employeur chez ses équipes : ce dernier va logiquement chercher à mettre en place un management individualisé et donc des managers en phase avec sa stratégie, pour que l’entreprise atteigne ses objectifs économiques et reste productive dans un contexte concurrentiel toujours plus exacerbé. L’aspect humain n’est pas tout le temps la priorité, et c’est justement tout l’objet d’un management positif .
Tenir compte des attentes de ses équipes, considérer la gestion du personnel sous le prisme des conditions de travail, et faire de l’humain une donnée aussi fondamentale que tout le reste, voilà l’objectif d’un management positif, qui repose sur 5 piliers. Quels sont-ils ?
Premier pilier du management positif : la bienveillance et l’exigence
Le premier pilier n’est autre que celui de la bienveillance alliée à l’exigence. Le responsable d’équipe doit être capable d’empathie envers toutes les personnes qui composent son équipe, et il doit notamment prendre en compte les attentes, les besoins et les émotions de ses collaborateurs afin d’être en mesure de proposer des réponses efficaces.
Savoir faire preuve d’écoute, de compréhension et de bienveillance est primordial pour un manager : il ne s’agit pas uniquement d’adopter une posture de leader et de disposer des compétences requises pour le poste, les soft skills et l’intelligence émotionnelle sont autant de qualifications quasiment vitales pour ce type de poste. Un manager qui éprouve des difficultés à connaître ses propres émotions et à détecter celles de ses employés pour y apporter une solution viable risque d’avoir bien du mal à appréhender sa fonction dans sa globalité.
Deuxième pilier : la reconnaissance et l’encouragement
Au-delà de l’intelligence émotionnelle dont il doit faire preuve, le manager doit aussi être capable de féliciter et d’encourager ses salariés lorsqu’ils ont accompli une tâche ou une mission importante : c’est le deuxième pilier. Il est préférable que les félicitations ou les compliments ne soient pas subjectifs, mais plutôt focalisés sur les aptitudes ou les compétences démontrées par le collaborateur pendant son travail.
La reconnaissance au travail est d’ailleurs un levier qui permet de motiver et fidéliser ses employés : bien appréhendée, elle peut contribuer à renforcer l’attractivité employeur tout en améliorant l’image de l’entreprise. Les feedbacks peuvent aider les équipes à devenir plus performantes, et les succès doivent être fêtés pour favoriser la cohésion d’équipe. Les accomplissements, même les plus petits, doivent être considérés à leur juste valeur afin que chaque membre du groupe se sente plus à l’aise et plus épanoui.
Troisième pilier : la confiance
Il est important de stimuler la confiance de ses effectifs pour que chacun se sente bien et puisse donner le meilleur de soi-même. L’organisation doit être optimale, et le cadre doit être clairement posé pour susciter cette confiance qui rendra les salariés plus confortables dans leurs missions quotidiennes.
C’est au manager d’instaurer ce climat de confiance dans son équipe, ce qui présuppose une certaine dose de transparence et d’intégrité : si les collaborateurs se sentent bien, il leur sera plus facile de donner ce qu’ils ont de meilleur pour le compte de la société, à l’inverse d’un climat de contrôle permanent et de suspicion qui ne favorise ni l’innovation ni la créativité.
Quatrième pilier : l’implication et l’engagement
La cohésion d’équipe est une condition essentielle pour que les équipes se sentent impliquées et investies dans l’organisation. Le manager a tout intérêt à démontrer à ses effectifs que le travail de chaque personne est important pour l’entreprise : la question du sens est fondamentale, car un salarié qui ne trouve pas de sens dans ses missions, ni pour lui ni pour la société, sera moins investi, voire démotivé.
L’objectif commun à tous n’est autre que la performance de l’entreprise : pour l’atteindre, chaque détail compte, et c’est surtout le travail combiné de tous les salariés qui permet de tendre vers ce but. Toutes les missions ont leur importance, et c’est au manager de le faire comprendre à ses équipes.
Cinquième et dernier pilier : le sentiment d’appartenance
Le dernier pilier du management positif est aussi l’un des 5 besoins de la pyramide de Maslow : le sentiment d’appartenance. Quoi de mieux qu’un sentiment d’appartenance élevé pour exceller dans ses tâches et avoir envie de donner son meilleur pour son entreprise ?
Si les employés sont fiers d’appartenir à une organisation donnée, ils se sentiront appréciés, considérés, ce qui rejaillira automatiquement sur leur travail et leur implication. Le sentiment d’appartenance permet de développer la cohésion et l’esprit d’équipe, et de ne pas avoir l’impression d’être un simple numéro ou un élément parmi tant d’autres.
En résumé
- Le management positif repose sur cinq piliers essentiels. Tout d’abord, la bienveillance et l’exigence, où le manager doit faire preuve d’empathie envers son équipe, tenant compte de leurs attentes et émotions.
- Ensuite, la reconnaissance et l’encouragement, qui visent à féliciter les employés de manière objective, renforçant ainsi la motivation et la fidélisation.
- Le troisième pilier est la confiance, favorisée par un cadre transparent et intègre, stimulant le confort des salariés dans leurs missions.
- Le quatrième pilier, l’implication et l’engagement, souligne l’importance de donner un sens au travail de chaque collaborateur pour maintenir la cohésion d’équipe et atteindre les objectifs communs de l’entreprise.
- Enfin, le cinquième pilier, le sentiment d’appartenance, est crucial pour développer la cohésion et l’esprit d’équipe. Lorsque les employés se sentent fiers et appréciés au sein de l’organisation, cela se traduit par une meilleure performance et une plus grande implication.
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