Il n’est pas toujours simple de faire cohabiter la notion de la performance en entreprise avec le bien-être de ses salariés : les deux concepts peuvent sembler antinomiques, et l’on a tendance à penser qu’une performance élevée se fait généralement au détriment du confort des employés, qui seront soumis à des cadences soutenues et à des conditions de travail pas toujours optimales pour atteindre les objectifs économiques ambitieux de l’organisation. Et pourtant, il est possible, à y regarder de plus près, de concilier performance et bienveillance à l’égard de ses équipes : c’est ce que l’on appelle le management positif, et si le concept est relativement récent (2006), il est en réalité appliqué par les entreprises depuis un certain temps déjà. La performance alliée à la bienveillance, c’est plus qu’envisageable !
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Le management positif : 5 piliers fondamentaux
Le concept du management bienveillant, décrit en 2006 par Bruno Bortolotti, désigne une forme de management qui cherche à associer l’humain à la performance au sein d’une entreprise : les collaborateurs de la société sont vus comme des clients de l’organisation, et doivent donc être considérés et choyés, une attitude que toute entreprise cherche généralement à adopter vis-à-vis de ses clients qui lui assurent son chiffre d’affaires annuel.
Bien-être, accomplissement au quotidien, sentiment d’appartenance, optimisation des conditions de travail : le management bienveillant s’attache à accorder aux employés toute l’importance dont ils sont censés jouir et qu’ils n’obtiennent pas toujours. Avec une telle méthode de management, qui repose sur 5 piliers essentiels, les équipes sont naturellement vouées à s’investir davantage pour leur employeur, ce qui rejaillit automatiquement sur la performance et la productivité de toute l’entité.
Le management positif est régi par 5 piliers :
- La bienveillance ;
- La reconnaissance ;
- La confiance ;
- L’engagement ;
- Le sentiment d’appartenance.
La bienveillance suppose une certaine capacité d’empathie de la part du manager, qui doit donc faire preuve d’intelligence émotionnelle pour comprendre les émotions de tous les membres de son équipe et adapter ses actions en conséquence.
La reconnaissance permet de motiver et de fidéliser les collaborateurs, et de leur montrer tout le bien que pense l’entreprise de leur travail. Elle est généralement vectrice de confiance et contribue à favoriser les capacités d’innovation et la créativité de toute l’équipe. Un climat de confiance permet plus de transparence, et moins d’anxiété et d’appréhension en cas d’erreur.
Avec la notion d’engagement, les équipes sont solidaires et convergent vers un seul but : la réussite de l’entreprise et l’atteinte des objectifs collectifs de celle-ci. L’engagement des salariés aboutit à la complétude du dernier pilier, le sentiment d’appartenance, puisque des collaborateurs engagés et investis auront le sentiment d’appartenir à une seule et même équipe, une famille en somme, avec des liens solides et une vision commune.
La responsabilité du manager, garant du lien et de la réussite collective de l’équipe
Mettre en œuvre un environnement de travail positif au sein de l’entreprise est essentiel pour assurer le bien-être des collaborateurs, les engageant ainsi davantage dans leurs missions et contribuant au bénéfice global de l’organisation. La réussite de ce projet repose largement sur l’action du manager, qui, dans son management opérationnel, doit reconnaître la valeur du travail accompli par ses collaborateurs. La définition d’objectifs communs permet d’établir une ligne de conduite à suivre autant que possible, tout en acceptant la possibilité d’échecs et de contre-performances, avec l’objectif d’apprendre de ces erreurs pour éviter de les répéter.
De plus, le manager doit être attentif à la singularité de chaque membre de son équipe, en s’intéressant aux potentialités et aux qualités individuelles. Ce faisant, il favorise le développement de la confiance au sein de l’équipe, encourageant ainsi les collaborateurs à donner le meilleur d’eux-mêmes en toute connaissance de cause.
Dans cette démarche, le responsable d’équipe doit naturellement créer des conditions de travail agréables pour les employés.
Cela implique :
- La mise en place d’un matériel adéquat ;
- Le respect de règles de politesse et de courtoisie, ;
- L’utilisation de moyens de communication à distance ;
- L’autonomie dans certaines tâches ;
- L’organisation de rencontres en dehors du cadre professionnel ;
- La création de moments de détente.
Mettre en place un management bienveillant, un travail quotidien
Mettre en place ce type de management dans une entreprise est un travail qui s’effectue tous les jours : à terme, la méthode de management de la société pourra être assimilée à ses valeurs et à sa culture, autant d’éléments positifs qui peuvent jouer un rôle crucial dans le développement de l’attractivité employeur ! Une organisation où il fait bon vivre et où les employés sont heureux de venir travailler chaque jour, ça finit toujours par se savoir…
Inutile de dire qu’il est essentiel de bien former ses managers avant de vouloir faire du management bienveillant une valeur socle de la société : tout le monde n’est pas au fait d’un tel concept, et il est préférable de sensibiliser l’équipe dirigeante aux bienfaits du management bienveillant pour que tous vos managers soient convaincus d’appliquer ses principes, car rappelons-le, c’est une bonne pratique qui requiert des efforts, de l’investissement et du travail.
La communication doit être facilitée entre la hiérarchie et les salariés : un contact rendu facile, c’est une information qui circule bien, et ce sont autant de malentendus évités. Quand on sait qu’un souci peut parfois provenir d’un défaut de communication, il est préférable de fluidifier les échanges pour éviter qu’un problème minime ne devienne un conflit majeur !
Enfin, le manager devra être transparent avec ses équipes pour développer la confiance mutuelle et ne pas brider qui que ce soit : on en revient au pilier de la reconnaissance. Féliciter et encourager ses employés, mais être tout aussi capable de leur faire part de points d’amélioration et d’axes de progrès éventuels, voilà le travail du manager qui doit être en mesure de dire les choses qui plaisent… Et celles qui plaisent un peu moins.
Un exemple concret
Prenons l’exemple d’InnovateTech, une entreprise technologique ayant adopté un modèle de management positif. Grâce à des formations axées sur la bienveillance et à des espaces de travail équipés, les managers ont favorisé un environnement où les collaborateurs se sentent valorisés et engagés.
Cette approche a eu un impact significatif sur la performance de l’entreprise. Les employés, bien formés et équipés, sont plus engagés, ce qui se traduit par une productivité accrue et une réduction du turnover.
En résumé :
En résumé, concilier performance et bien-être des employés au sein d’une entreprise est possible grâce au concept du management positif.
Ce modèle, établi en 2006, vise à associer l’humain à la performance en mettant en avant cinq piliers fondamentaux :
- Bienveillance ;
- Reconnaissance ;
- Confiance ;
- Engagement ;
- Sentiment d’appartenance.
En favorisant le bien-être, l’accomplissement quotidien et l’optimisation des conditions de travail, le management bienveillant conduit à une meilleure implication des collaborateurs, ce qui se traduit par une amélioration de la performance et de la productivité de l’ensemble de l’organisation.
La responsabilité du manager est cruciale dans la réussite de cette approche, impliquant la reconnaissance de la valeur du travail, la compréhension de la singularité de chaque membre de l’équipe, et la mise en place de conditions de travail favorables. La communication transparente et la formation des managers sont également des éléments clés pour instaurer et maintenir un management positif au quotidien. Cette démarche, nécessitant des efforts et de l’investissement, contribue à créer une culture d’entreprise où il fait bon vivre, renforçant ainsi l’attractivité de l’employeur.